Historique et découverte du Neurofeedback

Hans Berger, Neuropsychiatre Allemand, a mis au point en 1920, le premier électroencéphalogramme (EEG) et mis en évidence les premières bandes de fréquences significatives avec les ondes Alpha et Beta.

Puis les choses s'accélèrent,en 1968 le Dr Barry Sterman de l'Université de Los Angeles (UCLA), collabore avec la NASA et obtient ses premiers succès en Neurofeedback sur des crises d'épilepsie chez l'être humain.

Depuis de nombreux chercheurs du monde entier comme Eugène Peniston, Paul Kulkosky et de nombreuses études scientifiques ont ainsi validés les résultats obtenus sur l'hyperactivité TDAH ( Attention Deficit Hyperactivity Disorder), le Stress post traumatique et l'alcoolisme..

Val et Sue Brown sont les fondateurs de NeurOptimal®. Ce sont deux psychologues américains ayant aussi de larges connaissances et compétences dans les domaines suivants : neurofeedback, psychologie phénoménologique, mathématique, traitement du signal, informatique et neurologie.

Après de longues années de pratique, ils ont souhaité mettre leur expérience au profit de cette méthode qu'ils trouvaient extraordinaire mais pas suffisamment "souple". Ainsi, la première version de ce système a vu le jour en 1999, avec un certain nombre de différences qui en feront son succès.
La différence fondamentale entre les autres méthodes dites "classiques", réside dans l'abandon de mesures comparatives. En effet, les autres systèmes comparent les valeurs absolues de l'amplitude du signal à différentes fréquences, dans les différentes zones d'un cerveau dit "normal", avec celui qu'ils souhaitent réguler. Autrement dit, NeurOptimal® ne cherche pas à savoir si le cerveau est "normal" par rapport à une norme de référence, en lui imposant des régulations qui rétabliraient cette soi-disant "normalité" et en provoquant potentiellement des effets indésirables. NeurOptimal® s'intéresse uniquement à la variabilité des valeurs dans le temps, pour la globalité du cerveau. Ainsi, il analyse l'activité électrique cérébrale afin de détecter les grandes variations d'intensité et de les signaler au cerveau par le biais d'un feedback : microcoupures du son.

Ainsi, ce système n'est pas une approche médicale et aucun diagnostic n'est effectué donc il n'y a aucune interprétation des valeurs ! On ne prescrit rien au cerveau, le système nerveux central décide à la réception du feedback et après analyse, du déclenchement ou non de l'autorégulation. NeurOptimal® analyse des informations sensorielles reçues (coupure du son), prise de décision et exécution de la réponse adéquate. C'est ce qui se passe, par exemple, lorsque la température de notre corps ou notre niveau de sucre augmente. C'est pour cette raison qu'il n'y a pas d'effets secondaires, le processus se déroule au niveau inconscient, ainsi il n'est pas nécessaire de revivre une situation, la personne est passive !
NeurOptimal® est arrivé en France en 2004 et à ce jour on compte plus de 200 praticiens dont des psychiatres et des psychologues, ce qui est encore peu par rapport à l'Amérique du Nord. Cependant dans le monde, on compte des millions d'heures de séances réalisées sur des millions de patients par plusieurs milliers de praticiens ! 



Références
Brown, V. (1995). Neurofeedback et maladie de Lyme : une application clinique du modèle en cinq phases de la transformation et de l'intégration fonctionnelles du SNC. Journal of Neurotherapy, 1 (2), 60-73.

Peniston, EG et Kulkosky, PJ (1991). Personnalité alcoolique et entraînement aux ondes cérébrales alpha-thêta. Psychothérapie médicale, 2, 37-55.


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